Bouddha pour soi ou Bouddha pour tous

Lorsque l'on parcourt le chemin en conscience, que nous tendons volontairement notre Esprit vers l'éveil, alors deux grands types de voies s'ouvrent à nous. Les bouddhistes les appelles le petit et le grand véhicule.
Le petit véhicule, Hīnayāna, correspondra au chemin pris par les êtres recherchant avant tout l'éveil pour eux, pour sortir le plus vite possible du samsâra, le cycle des réincarnations. Cela convient à ceux n'ayant pas encore suffisamment développé la Compassion en eux, leur capacité d'aider autrui n'est pas active.
Le grand véhicule, Mahāyāna, correspond aux vœux des Bodhisattvas : même au seuil de l'éveil nous continuerons d'apporter notre aide à tout être en souffrance, et nous ne franchirons ce seuil tant qu'un seul être souffrira encore. C'est un vœu de Compassion pure, il ne peut être fait que par ceux ayant une forte empathie, un grand désir d'aider l'autre.
Ces deux aspects du cheminement personnel ne doivent pas être comparés pour juger du « meilleur », car ils alternent et se complètent continuellement. Il est possible de représenter l'aspect Bodhisattva lors d'un cycle d'expériences où notre clarté intérieur nous donne le pouvoir d'aider profondément autrui, puis pendant un cycle d'expériences intérieur faisant bouger notre centre on représentera plutôt l'aspect Bouddha pour soi en diminuant l'aide à l'autre pour se plonger complètement en nous-même. Par la suite il sera possible de ré-enclencher une phase Bodhisattva lorsque notre être sera à nouveau harmonieusement sphérique et dès lors recommencer à aider autrui de manière encore plus puissante ...
Mieux vaut accepter l'alternance entre aider soi et aider l'autre. Vouloir aider l'autre sans en avoir la bénédiction pour cause de flou intérieur n'aidera personne, et peut nous empêcher de nous remettre en question. Vouloir s'aider soi uniquement alors qu'on nous pousse vers l'autre n'est pas profitable non plus.
En définitive, n'oublions pas les liens étroits qui unissent ces deux formes de chemins : en aidant l'autre, on s'aide fortement, et en s'aidant soi-même on se permet d'aider mieux l'autre.
Le petit véhicule, Hīnayāna, correspondra au chemin pris par les êtres recherchant avant tout l'éveil pour eux, pour sortir le plus vite possible du samsâra, le cycle des réincarnations. Cela convient à ceux n'ayant pas encore suffisamment développé la Compassion en eux, leur capacité d'aider autrui n'est pas active.
Le grand véhicule, Mahāyāna, correspond aux vœux des Bodhisattvas : même au seuil de l'éveil nous continuerons d'apporter notre aide à tout être en souffrance, et nous ne franchirons ce seuil tant qu'un seul être souffrira encore. C'est un vœu de Compassion pure, il ne peut être fait que par ceux ayant une forte empathie, un grand désir d'aider l'autre.
Ces deux aspects du cheminement personnel ne doivent pas être comparés pour juger du « meilleur », car ils alternent et se complètent continuellement. Il est possible de représenter l'aspect Bodhisattva lors d'un cycle d'expériences où notre clarté intérieur nous donne le pouvoir d'aider profondément autrui, puis pendant un cycle d'expériences intérieur faisant bouger notre centre on représentera plutôt l'aspect Bouddha pour soi en diminuant l'aide à l'autre pour se plonger complètement en nous-même. Par la suite il sera possible de ré-enclencher une phase Bodhisattva lorsque notre être sera à nouveau harmonieusement sphérique et dès lors recommencer à aider autrui de manière encore plus puissante ...
Mieux vaut accepter l'alternance entre aider soi et aider l'autre. Vouloir aider l'autre sans en avoir la bénédiction pour cause de flou intérieur n'aidera personne, et peut nous empêcher de nous remettre en question. Vouloir s'aider soi uniquement alors qu'on nous pousse vers l'autre n'est pas profitable non plus.
En définitive, n'oublions pas les liens étroits qui unissent ces deux formes de chemins : en aidant l'autre, on s'aide fortement, et en s'aidant soi-même on se permet d'aider mieux l'autre.