Page 1 sur 1

ma réfléxion sur la mort, et les liens qu'on entretient avec nos chers disparus

MessagePosté: Sam 6 Juin 2009 21:16
de souknanda
"L'enfer est pavé de bonnes intentions" ...
Je vais prendre l'exemple ici d'une personne de ma connaissance qui nous a "quitté" depuis peu , et avec qui j'ai eu une conversation via écriture automatique . Elle était de son vivant, un exemple d'amour et de lumière . Elle a été accueillie avec amour par ses guides et , de ses propres mots, n'a jamais été aussi bien . Cela dit, elle se trouve quand même très affectée par la peine, la souffrance, le désespoir et la culpabilité que ressent sa mère encore vivante . Cela pourrait même être un frein potentiel à son avancée dans la lumière .
La mort ... c'est un passage obligé que chacun d'entre nous connaitra . Un passage où l'on aura besoin de lâcher prise sur ce qu'on a été , sur ce qu'on "avait" ou pensait avoir ... un passage où l'on aura plus besoin de sérénité ou d'amour, que d'un tourbillon émotionnel de peine et de souffrance ... bref, de l'amour pour pouvoir continuer ....
Je ne dis pas qu'on n'a pas le droit de pleurer nos morts , loin de là . Nous ne sommes pas des robots , et nous sommes remplis d'émotion..
Mais j'ai été trop souvent le témoin de peines et de souffrances ( par rapport à la perte d'un proche)  sur-alimentées, sur du long long terme .. comme si le fait d'accepter le départ de l'autre nous rendait coupables .
Et c'est là où le bât  blesse... car ce vortex de peine affecte de manière violente nos proches disparus , et malheureusement, peut les empêcher de continuer leur route . Notre souffrance les raccroche ..
Quelle serait donc la définition de l'amour que l'on porte à nos proches .... vaste question .
Ce que je peux affirmer, c'est que l'amour-possession est de loin le plus dévastateur .. et c'est ce refus de lâcher prise, ce refus de les laisser partir ( une fois le deuil accompli ) , qui peut être néfaste . Ils ont plus besoin de nos vibrations d'amour que de notre peine . Ils ont plus besoin de sentir qu'on les laisse partir vers ce qui doit être la suite , que de se sentir cloués à notre détresse immense .... "parce ce qu'on les aime" .
Il me semblait utile d'écrire un texte à ce sujet .